mercredi 3 juin 2009

L'ÉDITO DU JOUR

Orange, vert et blanc…

C’est certain, l’acteur majeur de cette campagne aura été l’abstention. Mais comme à toute chose, malheur est bon, il est des seconds rôles de ce drame unioniste, qui ne sont pas prêts de se plaindre de cette bouderie électorale. Car c’est bien elle qui leur permet de s'imposer…
Tel est le cas des extrêmes, NPA en tête, suivi de près par un FN en rémission. Mais tel est aussi et surtout le cas d’Europe Ecologie et du Modem, qui jouent tous deux les troubles fête, dans un combat entre l’UMP et le PS, au cours duquel le parti présidentiel espérait bien, à dix mois des régionales, porter un coup dur à la twins’team emmenée par les amies de trente jours, Martine et Ségolène.

Au lieu de cela, cette victoire tant attendue, et qui aurait permis de revendiquer une image européenne, est diluée par ces alliés d’hier épris de leur propre indépendance, et qui sont parvenus à attirer quelques reports.

Pour autant, ces reports n’en devront pas moins être observés et analysés car ils ont à l’évidence valeur de test. Pour cette élection que les Français jugent comme une élection sans grand intérêt, on se cherche, on s’essaie, on se surprend à flâner… Bref, on s’ouvre à de nouveaux horizons, d’orange et de vert peints par exemple, dans un ciel que l’on annonçait pourtant bleu.
Ces européennes 2009 commencent à ressembler à un galop d’essai qui peut-être esquissera un nouveau nuancier politique…

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